Découvre ici les expériences audio que je t’offre pour te connecter à ton cheval comme à toi grâce à ton corps, ton coeur et ton esprit ainsi que le podcast des Liens d’Auré :
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→ Connexion du bassin
Ce premier audio t’invite à te centrer sur ton bassin.
Il sera idéal à expérimenter au pas, à cheval, avec ou sans selle, idéalement sans les étriers, dans un lieu totalement sécurisé où tu pourras focaliser ton attention sur toi, ton corps avec calme, curiosité et réceptivité.
N’hésite pas à l’écouter plusieurs fois.
Pense à demander une aide extérieure si tu as besoin que ton cheval soit encadré pour n’avoir qu’à penser à toi, et uniquement à toi pendant quelques minutes. Cet exercice demande de pouvoir lâcher le contrôle sur tout le reste pendant quelques instants, le temps de sentir pleinement les mouvements, de les ancrer dans ton corps et de pouvoir ensuite t’en servir dans ta communication en selle.
Ton retour, tes questions, tes observations sont les bienvenues, n’hésite pas à me les partager.
→ Le focus et le regard
Ce deuxième audio va te permettre d’améliorer ta présence à ton cheval, à toi-même ainsi que ta posture et ton équilibre en jouant sur un unique élément : ton regard.
Ayant expérimenté la technique Alexander, j’ai découvert comment la position de notre regard et de notre tête influait considérablement sur notre colonne vertébrale, sur notre état mental et notre focus ainsi que sur notre relation à l’environnement.
Nombre de cavaliers posent leur regard sur le cheval pour se donner un point de repère, pour « surveiller » notre cheval, pour se rassurer aussi mais cela a tendance à nous faire focaliser sur lui et surtout sur son avant-main, nous déconnectant de notre corps, du sien, de l’environnement et de notre conscience corporelle.
Dans cet exercice de « perception panoramique« , tu vas pouvoir considérablement augmenter ta présence à tout ton environnement : ton cheval, toi-même et tout ce qui se passe autour de toi qui peut impacter ton cheval et toi. C’est Arlette Agassis qui m’a partagé cet exercice, que j’ai combiné à la transmission de Jenny Turpin, experte en Technique Alexander.
Jenny m’a partagé une information qui m’a marquée : à chaque fois que notre regard se pose en dessous de la ligne d’horizon, nous sommes majoritairement dans notre mental. Pour revenir ici et maintenant, pour calmer l’esprit, posons notre regard le plus souvent possible sur la ligne d’horizon.
De multiples bienfaits à cette pratique :
- ré-aligner ta tête à sa place, au-dessus de ta colonne, pour ne pas que les 5 kg du crâne influent négativement sur toute ta colonne vertébrale qui va compenser, sinon, la position de ta tête. Du coup, tu gagneras en alignement de ton dos sans effort, tu préserveras tes lombaires et tu gêneras moins ton cheval.
- augmenter ta présence 1/3 sur ton corps et tes pensées, 1/3 sur ton cheval et 1/3 sur l’environnement extérieur et tout ce qui peut surgir ou entraver ta trajectoire.
- calmer le mental qui surfonctionne en cas de peur, de préoccupation, de frustration ou de tensions quelconques et équilibrer la place que prennent tes pensées, tes émotions et tes sensations.
- améliorer ton équilibre à pied comme à cheval.
- plus on est présent, plus on est intuitif et donc, plus tu sauras trouver les bonnes réponses aux questions que te pose ton cheval, aux imprévus qui peuvent se présenter.
Place à l’expérimentation avec cet audio :
→ Conscientiser ma latéralité
Pourquoi s’intéresser à notre latéralité a un lien avec la connexion au cheval ?
D’abord, parce que la latéralité contribue à notre équilibre autant physique que mental, c’est une dimension du centrage, c’est une dimension de notre centre de gravité. Pour l’illustrer, n’as-tu jamais monté un cheval, souvent les jeunes chevaux mais pas que, qui était très fin dans son corps, et qui avait un équilibre latéral instable, qui tombe dans ses tournants, qui semble perdre l’équilibre avec un cavalier sur le dos, qui se raidit, se durcit lorsqu’il tourne ou qu’il perd l’équilibre vers la droite ou vers la gauche ?
Et ces déséquilibres déstabilisent le cavalier autant que le cheval. Dans la notion de connexion, il y a l’idée de stabilité même dans le déséquilibre.
Si le cavalier lui-même n’a pas un bon équilibre latéral, il va être souvent déstabilisé voire désarçonné à chaque mouvement qui impactera son équilibre latéral, ce qui impactera inévitablement son équilibre longitudinal.
Par ailleurs, nombreux sont les cavaliers qui sont maladroits, mal à l’aise dés qu’il s’agit de manipuler le cheval à sa droite, car l’utilisation du corps n’est pas la même. L’exemple le plus flagrant est lorsqu’il s’agit, quand on débute à cheval, de curer les pieds avec notre main moins à l’aise, comme un droitier qui tient le pied du cheval avec le main droite et qui doit curer le pied avec la main gauche.
C’est une des magies du cheval, il développe notre latéralité, notre rectitude, nos habiletés et notre équilibre à chaque instant.
A cheval, le déséquilibre est plus gênant pour le cheval : il va devoir compenser notre manque de centrage. Imaginez porter un sac à dos ou un enfant qui exerce plus de poids sur un côté de votre dos. Votre équilibre va être mis à mal et tout votre appareil musculo-squelettique va s’organiser par de multiples compensations pour ne pas être déséquilibré latéralement.
Le centrage n’est pas réservé aux cavaliers de dressage, il a autant son importance si on est randonneur, compétiteur, à pied ou à cheval.
C’est l’un des nombreux moyens que nous offre le cheval de nous connecter encore une fois à nous-même.
Je te propose, à travers l’audio qui suit, de prendre conscience sans effort, de ton équilibre latéral, d’abord sans utiliser tes rênes, puis, en effectuant des mouvements ou en partant en balade. Tu pourras l’utiliser dans toutes les circonstances qui t’intéressent.